Tout s’était tu en moi et même jusqu’au vent de la déroute. Désert, le temps défait rassemblait sans aise ses ordes minutes. Puis j’ai reçu de toi cet appel et la valeur des êtres a changé. Dans le cadre de l’instant s’est planté un second cadre.
Le cadre intérieur décide de la valeur des êtres, relative à la sortie du cadre usuel [extérieur]. Sans toi, les minutes se seraient complues à passer à l’identique, mais il a suffi de ton appel pour tout bouleverser.
Le temps inexpliqué coulerait encore dans mes veines à l’identique avant et après cet appel mais non, en fait c’est faux, tu as tout déterminé en un autre sens. Et cependant, ne sont-ce pas toujours les mêmes sons, les mêmes couleurs ?
La valeur objective des choses est sans valeur en face de la valeur de l’appel qui fait varier leur valeur. Cette valeur est la non-valeur de laquelle s’ensuivent toutes les autres.
Je savais que ce serait toi avant même de décrocher. Maintenant que nous avons raccroché, ce sera toi pour longtemps encore.
— Escape
avril 9th, 2010 on 17:54:51
A de certains instants je contemplais pensivement ma fenêtre de courriel, me demandant à quel moment surgirait un clin d’oeil de la lointaine princesse.
Sans bruit, le répertoire « Courrier entrant » annonçait un unique nouveau message. De qui?
Parfois oui, parfois non. Mais dans les deux cas, ça pouvait changer la couleur des choses.